12 Mar Concurrence accrue parmi les salons des branches annexes
Concurrence accrue parmi les salons des branches annexes
Les branches annexes ont perdu un peu d’importance à Bâle depuis la nouvelle formule du salon en 2013. Reste que la foire rhénane demeure un rendez-vous historique majeur, avec la présence de la clientèle suisse, mais également internationale, notamment asiatique. Plusieurs sociétés jurassiennes (Willemin-Macodel, Horia et Biwi) ont fait le déplacement.
«Pour les branches annexes, la foire reste historique, mais elle a perdu un peu d’importance. Ça tend à devenir un événement parmi d’autres», remarque Olivier Haegeli, directeur adjoint de Willemin Macodel. Preuve de la multiplication des salons: la société delémontaine vient de prendre part à une foire en France, s’apprête à être présente sur un autre événement à Shanghai et sous peu en Angleterre. Willemin-Macodel participe à pas moins de 25 foires dans l’année. Crevoisier SA, de son côté, a pris le parti de cibler ses présences. La société des Genevez a renoncé à être présente à Bâle depuis la nouvelle formule de la foire. «L’espace réservé aux branches annexes n’est plus adapté. De plus nos clients qui viennent à Bâle viennent d’abord pour les montres», explique Gilles Beuret. En Suisse, Crevoisier cible ses efforts sur le salon EPHJ qui a regagné en importance depuis son retour à Genève. La société participe en ce moment à la foire Grindtec qui se tient tous les deux ans à Augsburg en Allemagne, une foire de pointe pour les activités de rectification dans les microtechniques. «Le but d’une foire est de dén icher des nouveaux clients et nous avons des perspectives ici en Allemagne.»